Voyages de Phileas Fogg

Visitez la Tchécoslovaquie

Visitez la Tchécoslovaquie

Voyageur photographeLa Tchécoslovaquie éternelle

Lorsque la Tchécoslovaquie accède à l'indépendance en 1918 grâce au soutien de la France (intéressée surtout à affaiblir l'Empire austro-hongrois), elle est aux yeux des Français un pays neuf, encore peu fréquenté par les touristes.

 

Un pays à découvrir: la Tchécoslovaquie

 

« Les pays dont se compose la Tchécoslovaquie se rangent certainement parmi les régions de l’Europe qui méritent d’être visitées.
Depuis les époques les plus anciennes, toutes les périodes de l’histoire de la terre ont contribué à la formation de leur sol. Les forces naturelles ont travaillé à leur relief géognosique et ont soulevé là, au cœur du Continent, les plus hauts massifs existants au nord des Alpes, fixant ainsi des limites naturelles à un territoire, qui présente à l’homme des conditions favorables de développement. Aussi s’y est-il installé dès l’époque préhistorique et c’est de là que, au cours de l’histoire, il a pris part aux contentions intellectuelles de l’Europe, se plaçant parfois à l’avant-garde, et sachant jusqu’à aujourd’hui rester au premier rang.
C’est ce qui fait que le voyageur rencontre partout en Tchécoslovaquie, à côté du charme du paysage, le témoignage des efforts infatigables de l’esprit humain, à côté des beautés sublimes de la nature, les monuments du travail intelligent et de l’industrie des habitants.
Le caractère de l’Etat, son brillant passé historique et le niveau actuel de civilisation atteint par toutes les couches de la population, tout cela se reflète dans la capitale du pays, Prague (Praha), dont le panorama en fait sans conteste, une des cités les plus belles du monde.
La Vieille Ville, avec sa bizarre confusion des tours gothiques et baroques, le large miroir de la Vltava aux îles vertes, enjambé par la blancheur des ponts, les églises et palais de la Petite Ville, encaissée dans de verdoyantes collines au galbe élégant, et, pour couronner l’ensemble, le vénérable château royal, encore dominé par la magnifique cathédrale de St. Guy, tel est le tableau inoubliable, dont l’œil ne trouvera guère de pareil autrepart.
Si les pays qui forment la Tchécoslovaquie étaient, dans leur ensemble, assez ignorés de la masse des touristes, il n’en est pas de même de ses thermes et villes d’eaux, connus depuis longtemps de l’humanité souffrante. Ainsi Karlovy Vary (Carlsbad) et Teplice-Šanov (Tepliz-Schönau) en Bohême, Trečianské Teplice et Pieštany en Slovaquie, jouissent depuis des siècles d’une renommée mondiale. Le XIXe siècle leur a donné une foule de rivales de plus en plus florissantes. C’est Mariánské Lázně (Marienbad), ville de palais dans sa ceinture de forêt, Františkovy Lázně (Franzensbad), caché dans son vaste parc naturel, ces deux stations non loin de Karlovy Vary et, surtout la ville de montagne Jáchymov (St. Joachimsthal), célèbre par les minerais d’urane, dans lesquels les Curie ont trouvé la source la plus féconde de l’émanation de radium, mise là pour la première fois à disposition des malades.
Ce n’est également qu’assez récemment que la vieille ville historique de Poděbrady a pris son essor comme ville d’eaux ; on y trouve tous les moyens de cure, scientifiques et naturels, pour y soigner les affections du cœur.
En Moravie, la riante ville de Luhačovice jouit d’une faveur croissante, à laquelle contribuent pour la même part les sels et l’iode contenus dans ses eaux, le calme de son isolement, l’air de ses forêts riche en ozone et en senteurs résineuses.
Bien qu’on désigne Prague, avec ses monuments d’art et d’architecture, comme une pétrification de l’histoire de la Bohême, il ne faudrait pas négliger le plat pays qui ne manque certes pas de belles choses à admirer. Il ne saurait être question, faute de place, de les énumérer ici ; citons seulement, à cause des reproductions qui accompagnent le présent article : le château du Graal tchèque, Karlštejn, bâti par Charles IV, pour y serrer les joyaux de la couronne et restauré de nos jours dans sa splendeur médiévale ; le vieux château féodal de Konopiště, dont les salles renouvelées, ont vu le bonheur trompeur de Ferdinand d’Este, successeur au trône d’Autriche et entendu le secret de ses plans gros d’avenir ; enfin dans la Bohême méridionale, le blanc joyau de la dynastie des Schwarzenberg, Hluboká, qui reflète la beauté royale des Windsor.

prospectus touristique non daté (ca. 1920)

 

Photos de la Tchécoslovaquie dans les années 1920

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Un pays à découvrir: la Tchécoslovaquie (suite)


Bien que les massifs montagneux qui forment à l’ouest les frontières de la République soient visités chaque année par de nombreux touristes, ils ne peuvent être comparés, en ce qui concerne le caractère alpestre, avec les splendeurs des Hautes Tatras, dont la masse rocheuse se dresse à pic et sans avant-monts à 1.600 m au-dessus du haut plateau de Štrba-Poprad et à plus de 2.600 m au-dessus du niveau de la mer. Des murailles de pierre, profondément fendues par l’érosion, s’élancent perpendiculairement jusqu’aux hauteurs vertigineuses où se dessinent les dômes et les crêtes de la chaîne principale.
Si les Hautes Tatras font en été les délices de l’alpiniste, elles sont, en hiver, sous leur vêtement de neige, le paradis des sports. Nulle part on ne trouve un meilleur terrain de ski, car les pentes y courent sous tous les angles, tantôt abruptes et tantôt modérées, pendant des lieues vers la vallée. L’épaisse couche de neige qui règne, aux altitudes moyennes de novembre en mai, en font une excellente piste pour les luges, tandis que le miroir des lacs de vallées (par ex. le lac de Štrba) forment des rinks merveilleux pour le patinage et le Hockey, puisque sur les bords, les refuges et les hôtels offrent aux sportsmen tout le confort possible.
Les montagnes des frontières ne se laissent réellement goûter qu’au prix d’efforts et de fatigues, mais l’intérieur du pays, au relief moins accidenté, présente au touriste moins vaillant des buts d’excursions pour la jouissance des yeux et du cœur.
Contentons-nous de mentionner à titre d’exemple les forêts immenses de la basse Šumava, les vastes plaines de la région des étangs de la Bohême méridionale, les labyrinthes de rochers du crétacé de l’Elbe, les géants de grès près de Jičín, les villes spectrales d’Adersbach et de Wekelsdorf, le mystérieux monde souterrain des Causses de Moravie et de la vallée de Damänová dans les Basses Tatras, la grotte de glace de Dobšina, le geyser périodique de Herlany-Rankovce près de Košice etc.
Il est permis de soutenir et ce n’est pas seulement le touriste sans prétentions, mais aussi le savant et l’investigateur, l’amateur d’art et l’ethnologiste, l’industriel et l’agronome, qui trouveront en Tchécoslovaquie une source abondante de connaissances, une mine d’idées nouvelles, capables de rendre inoubliable dans leur esprit le pèlerinage qu’ils auront fait dans ce pays encore peu connu. »

prospectus touristique non daté (ca. 1920) renvoyant sur les principales agences de voyage internationales: American Express, Thomas Cook,

Wagons Lits et Čedok


Découverte de la Tchécoslovaquie

    Tchécoslovaquie
    Documents publicitaires touristiques consacrés à la Tchécoslovaquie pendant son âge d'or de 1919 à 1938.

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Prague au coeur de l'Europe

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